A Namur, l’encadrement, assez structuré, est axé sur le communautaire : les résidents se réunissent une fois par semaine afin de programmer les tâches à réaliser : préparation des repas (« Qui cuisine quand ? »), deux moments de nettoyage par semaine, courses à réaliser. Cette réunion est aussi l’occasion d’aborder les points concernant la vie dans la maison, l’ambiance…
Des moments bien précis sont planifiés afin de mener à bien les tâches. Ces dernières peuvent se réaliser seul ou à plusieurs, avec ou sans la présence du référent de la maison. C’est selon.
Il y a des moments qui « rassemblent » les résidents (ex : le repas chaud du midi) et aussi d’autres où chacun a l’opportunité de se retirer dans sa chambre ou d’organiser ses activités comme bon lui semble.
Les résidents cotisent tous dans une caisse dite « communautaire » à raison de 150 euros par mois qui sert à payer les courses pour les repas ainsi que les produits d’entretien de la maison.
Le référent de la maison encadre les résidents lors de ces différents moments en fonction de leurs besoins.
Il assure une présence quotidienne dans la maison (sauf le week-end) même si cette présence n’est pas continue sur la journée.
Le référent peut également recevoir dans son bureau les résidents afin de discuter de façon plus individuelle de l’un ou l’autre point.
Il accompagne également si besoin au niveau de l’argent de poche et du traitement médicamenteux.
Villa de La Plante :
Il existe une maison où le projet diffère quelque peu. Les personnes qui y vivent gèrent de façon individuelle leurs propres courses et la préparation de leurs repas. Ceci n’empêche pas bien sûr des moments de rencontre entre les résidents.
Cette maison accueille majoritairement des personnes occupées à l’extérieur en journée. L’encadrement y est donc adapté, présence des professionnels à horaire décalé.
Studios individuels supervisés :
L’encadrement pour ces résidents en studio consiste en une à deux rencontres par semaine qui visent à voir comment va la personne, comment se passe sa semaine, à l’accompagner pour l’une ou l’autre démarche, à l’aider à gérer de l’argent de poche, son traitement médicamenteux, etc. Le résident en studio peut continuer à participer aux activités du Centre-lieu de Psynergie et joindre l’équipe à tout moment si nécessaire.
À Marche-en-Famenne, l’encadrement est moins axé sur le communautaire. Il n’y a pas de repas ou de courses ensemble. Chacun gère cela à sa façon, pour peu qu’il respecte quelques conditions élémentaires, tels que faire sa vaisselle de suite pour que les autres puissent disposer des ustensiles, ne pas manger au milieu de la nuit, etc.
Le seul moment communautaire et obligatoire est une réunion hebdomadaire (chaque mercredi à 18h30) où sont traitées les questions relatives au bon fonctionnement de la maison (attribution des tâches, communication d’information, activités Article 27, gestion des problèmes éventuels).
Les résidents ont pris l’initiative d’une caisse commune pour l’achat des produits d’entretien. Cette caisse est alimentée lors de la réunion, en fonction des besoins.
En moyenne, elle revient à 4 € par mois et par résident.
Ce fonctionnement est possible car le bureau se trouve dans la maison principale et que, de ce fait, il y a au moins un travailleur présent tous les jours de la semaine.
Pour les résidents en studio, ils n’assistent plus à la réunion et reçoivent la visite d’un référent une fois par semaine (ou plus si besoin). Ils peuvent passer à la maison quand ils le souhaitent et rencontrer un travailleur au bureau pour des demandes spécifiques, en fonction de ses disponibilités.