Nous avons eu l’opportunité d’accompagner le groupe durant le stage de court-métrage animé par les classes du patrimoine.
Avant de commencer le stage proprement dit, Stéphanie Joris avait organisé une réunion de rencontre entre les différents partenaires de cette aventure. Celle-ci s’est déroulée dans les locaux du Centre-Lieu.
Un groupe d’une quinzaine de personnes, venant de Psynergie, du CPAS, d’un module de réinsertion, de l’article 27 et des classes du patrimoine ont assisté à ce moment de préparation.
Cette réunion s’est organisée dans le but de se connaitre, de mettre au point les détails pratiques, de s’organiser pour les transports et de choisir le thème du court-métrage.
Durant une semaine, nous nous sommes rendus dans les anciennes casernes de la citadelle sur le site de Terra Nova où travaille l’équipe des classes du patrimoine.
Cette équipe est composée de six personnes.
Elles nous ont accompagnés durant les quatre jours de stage. L’ambiance de travail était détendue et l’accueil chaleureux.
Les animateurs nous ont préparé une semaine diversifiée et complète.
Le premier jour, les participants ont eu l’occasion de réfléchir sur le thème du court métrage « La rumeur », de s’exprimer à ce sujet et de créer ensemble un scénario.
La deuxième journée fut consacrée à la construction des décors et des personnages, une autre à la mise en mouvement des différentes scènes à l’aide d’un dispositif d’appareil photo relié à un ordinateur.
Et pour terminer, un animateur spécialisé dans le son est venu passer une journée avec le groupe pour enregistrer la bande sonore du film.
Dans ce cadre là, il a proposé deux méthodes de prises de son : en groupe et en individuel face à un micro. Les participants ont pu expérimenter des techniques nouvelles, faire des expériences insolites, vivre une semaine de création collective dans un cadre respectueux et une ambiance sereine.
Les participants de Psynergie ont eu beaucoup de plaisir pendant ce stage, ils l’ont exprimé à plusieurs reprises. Nous avons pu observer les personnes dans un contexte social différent, les voir être à l’aise dans un groupe, s’essayer à des techniques artistiques et aboutir à un beau résultat.
Après le montage du court-métrage, les participants ont été invités à le visionner à la Maison de la culture de Namur lors d’une séance ouverte au public.
De quoi en retirer de la fierté !